Etape 1
Un greffon peut contenir entre 1 et 4 cheveux (avec leur bulbe). La première étape consiste à effectuer des punchs des greffons c’est à dire un carottage autour de chaque greffon afin de les désolidariser du cuir chevelu. Sur un fauteuil dédié à la greffe, le patient est installé sur le ventre. Une anesthésie locale de la zone donneuse est effectuée. Les punchs sont réalisés un à un avec un micromoteur spécifique.
Etape 2
Après avoir effectué les punchs, les greffons vont être prélevés manuellement, un à un, à l’aide d’une pincette de microchirurgie dédiée. Ils seront comptabilisés et déposés sur une compresse, dans l’attente d’être réimplantés. Après cette étape, un pansement provisoire est mis en place sur la zone donneuse. À ce moment, le patient et l’équipe prennent une pause collation et repas.
Etape 3
Au cours des deux dernières étapes, le patient est installé sur le dos. Une anesthésie locale de la zone receveuse est effectuée. L’étape des incisions consiste à effectuer des « trous » avec une lame en saphir sur la zone receveuse, permettant la réimplantation future des greffons. Cette étape est primordiale puisque l’orientation des incisions déterminera le sens de repousse des cheveux implantés.
Etape 4
Vient enfin la dernière étape consistant à réimplanter les greffons c’est à dire à introduire un par un les greffons prélevés dans les incisions précédemment réalisées. Cette étape est effectuée à l’aide d’une pincette de microchirurgie dédiée. Un pansement final est effectué sur la zone donneuse. La zone receveuse est laissée à l’air libre. L’intervention est terminée.
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Lire la suiteNon, cette intervention n’est jamais prise en charge par la Sécurité Sociale. L’opération est entièrement à la charge du patient.
Peu douloureuse. La greffe de cheveux est réalisée sous anesthésie locale, à la fois sur la zone donneuse puis sur la zone receveuse. Seule la piqûre et l’injection de l’anesthésiant sont ressentis par le patient. Une fois que le produit anesthésiant a agi, l’intervention devient indolore.
Non. La technique FUE laisse des cicatrices infra millimétriques, invisibles à terme.
Non. L’intervention est longue (4 à 8 heures) et épuisante pour le patient. Il ne sera pas en état de prendre le volant pour rentrer. Un accompagnant doit l’amener et le chercher.
L’intervention de greffes de cheveux se fait cheveu par cheveu. Elle est donc minutieuse et longue. Selon l’importance de la zone à greffer, elle peut durer entre 4 et 8 heures en moyenne.
Oui. Lorsque les greffons ont pris, le résultat est définitif. Les cheveux implantés sur la zone receveuse deviennent des cheveux tout à fait normaux.
Lorsque la calvitie est de cause androgénogénétique (cause génétique et hormonale, de loin la plus fréquente chez l’homme), le taux d’échec des interventions de greffes de cheveux est très faible. Lorsque la calvitie est d’autre cause et si une telle intervention est décidée, il peut arriver un taux d’échec plus important.
Non. La densité normale des cheveux varie de 150 à 300 cheveux par cm2. Après une intervention d’implants capillaires, la densité peut être au maximum de 50 cheveux par cm2.
Oui. Pour deux raisons.
En cas de grande zone à greffer, pour que l’intervention soit moins lourde, nous pouvons envisager de le faire en deux temps.
Si les cheveux natifs (originels) de la zone receveuse continuent de tomber à distance d’une intervention d’implants capillaires, cela peut appauvrir la zone receveuse et parfois nécessiter une nouvelle intervention plus à distance.
Non. Tout greffon prélevé sur la zone donneuse est définitivement perdu et ne repoussera donc pas. Cela implique que la zone donneuse ne peut accepter qu’un nombre limité de cheveux prélevés sous peine que cela se voit (aspect mité).
Très faibles. Le risque zéro n’existe pas en chirurgie. Néanmoins, les complications (infection, hématome, réaction allergique à l’anesthésiant…) sont très faibles. Après l’intervention, un œdème peut descendre sur le front et les paupières sans que cela ne soit une complication.